Littérature et crustacés

D’après une étude de l’Ifop, les vacances d’été seraient davantage propices à la lecture pour les Français.

Est-ce une bonne nouvelle ? Pas sûr.

La publication des livres à l’approche de l’été ressemble à une grosse machine commerciale bien rôdée. Rendez-vous dans une librairie au rayon Nouveautés, vous y verrez à coup sûr les mêmes spécimens que l’année passée : Où étais-tu, Elle est partie, Je reviendrai, Je serai là, Tu reviendras, Je partirai, etc. : il faut partir justement. Passons sur les collections « Ma meilleure amie », « Passions et sentiments », et n’abordons même pas les sagas estivales se déroulant dans une propriété agricole du sud sur fond de trahisons fraternelles pour récupérer la maison après la mort des parents.

Ces livres ne sont certes pas nocifs, et on en a tous lu au moins un. Mais on peut quand même déplorer la facilité des propositions éditoriales à cette période de l’année.

Quitte à lire l’été, on prend le Guide du Routard et on visite. On est quand même en vacances après tout.

 

 

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